« Il y a toujours des vents favorables pour celui qui sait où il va » – Sénèque

L’année dernière, un baromètre RH international, organisé par Bernard Julhiet Group et son réseau de partenaires européens (ACE), a été conduit auprès de 559 entreprises de 17 pays. Il a permis de faire le point sur les impacts de la crise sur la fonction RH. Je partage ses principaux enseignements et je vous en livre les point saillants :

  • La crise a permis à la fonction RH de renforcer son rôle de conseil auprès des directions générales, notamment pour des questions de réduction de coûts. On ne sait pas, cependant, si cette tendance va perdurer, une fois la crise passée.
  • La fonction RH n’a pas réellement souffert de la réduction d’effectifs, en revanche certains postes ont été reventilés. Le recrutement, évidemment, au profit de la l’évaluation et le repérage des compétences. La formation, après avoir vu son budget diminuer, a été finalement relancée. Le talent management sort grand vainqueur de cette période. Cette tendance, révèle ce baromètre, est un mouvement de fond et perdurera après la crise. Car les entreprises ne peuvent plus faire l’économie de la gestion de leur capital humain, sans savoir quelles sont les compétences et le potentiel des femmes et des hommes dans les entreprises.
  • L’entreprise ne pourra plus continuer sans mobiliser et communiquer, sans accompagner les managers de proximité et en oubliant les collaborateurs qui sont en difficulté professionnelle. Dans l’avenir, on demandera de plus en plus au manager de proximité d’être un réel coach pour ses équipes.

Le plus grand enseignement, à mon sens, est que toutes les entreprises s’accordent à penser qu’il faudra investir sur et pour les femmes et les hommes de l’entreprise pour préparer l’après-crise.

Partagez-vous ces constatations et selon vous quelles sont les meilleurs leviers pour mobiliser les entreprises autour des sujets de compétences ?

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