Le blues du cadre (3/3)

Ce billet fait suite à celui de vendredi dernier.

Bien sûr tout n’est pas possible. Il faut tenir compte de certains éléments de réalité : marché de l’emploi, réalités économiques, niveau de qualification… Pourtant, il est possible, bien plus qu’on ne le croit, de trouver « chaussure à son pied », c’est à dire, en l’occurrence, de s’orienter vers une activité à la fois accessible et proche de ses goûts et de ses aspirations profondes.

La première étape consiste à se connaître soi-même. Toujours selon ces chercheurs, le premier facteur de motivation pour un changement de carrière est une meilleure conscience des facteurs individuels qui contribuent à la réussite professionnelle et à l’épanouissement personnel.

Que l’on soit au début, milieu ou fin de carrière, cela vaut la peine d’investir en ce sens. Les enjeux sont fondamentaux car s’orienter, c’est construire, clarifier et transposer son identité en termes professionnels. Un choix vital, donc !!

Ce choix vital, Alice l’a fait. C’était il y a 3 ans et demi. A la plus grande surprise de sa hiérarchie et de ses collègues, elle s’est inscrite au plan de départs volontaires que l’entreprise mettait en place pour faire face aux mauvais résultats. Cela coïncidait avec mon propre départ. Alice m’a fait l’honneur d’être ma première cliente en tant qu’indépendante. Nous avons pris notre « envol » ensemble, les grilles de la grande entreprise grandes ouvertes. Nous avons sauté et le filet est apparu…

Alice a quitté Paris. Elle s’est formée à un autre métier et aujourd’hui, elle l’exerce avec le plus grand bonheur. « Pour rien au monde, je ne referais le chemin à l’envers » m’a-t-elle dit au téléphone hier.

L’ENNUI AU BUREAU N’EST PAS UNE FATALITÉ. VOUS AVEZ LE CHOIX.

Une Réponse vers “Le blues du cadre (3/3)”

  1. Très belle histoire que celle d’Alice ! Je suis d’accord avec toi, l’ennui au bureau n’est pas une fatalité. Le stress permanent non plus. Et pourtant, je vois et j’entends tellement de gens autour de moi dire « c’est l’horreur, je ne dors plus la nuit, mais je n’ai pas le droit de me plaindre, j’ai mo salaire qui tombe chaque mois, alors qu’il y a tant de personnes ay chômage…

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