GPEC ou l’intégration optimale de la diversité en entreprise (1/6)

Age, sexe, ethnie, nationalité, handicap, orientation sexuelle, religion… A quoi pensez-vous ? A la diversité, pardi !

Dans un précédent billet, j’ai tenté de donner une définition de la GPEC. J’aimerais, à présent, vous apporter la preuve que la GPEC permet une intégration optimale de la diversité en entreprise.

Installez-vous confortablement et relaxez-vous. Au cours de mes prochains billets, je vais vous parler d’accords signés et d’expériences vécues. Commençons par le handicap.

Depuis 1987, toute entreprise d’au moins 20 salariés est tenue d’employer des personnes handicapées à raison de 6 % de son effectif. Depuis le 30 juin 2010, de lourdes pénalités sanctionnent ceux qui ne suivent pas la loi. En réalité, la loi donne quatre possibilités alternatives à l’embauche directe d’handicapés : passer des contrats avec les établissements des secteurs adaptés ou protégés ; faire appel à des stagiaires handicapés ; négocier un accord collectif prévoyant un programme triennal, ou encore verser une contribution au fonds de développement pour l’insertion professionnelle des handicapés (géré par l’Agefiph).
Le contexte réglementaire est posé. Il a surtout le mérite de nous forcer à prendre conscience de notre perception du handicap et des handicapés. Obéir à une contrainte réglementaire ? Profiter d’une opportunité d’image ? Être dans l’air du temps ? Tenter l’aventure ?

A votre avis, où en sont réellement les entreprises ?

To be continued…